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Après avoir brillé sur l’Ocean Globe Race, Marie Tabarly et l’équipage de Pen Duick VI étaient de retour à Lorient, samedi 20 avril 2024, sous les applaudissements du public.
Les équipiers de Pen Duick VI ont célébré tous ensemble à leur arrivée à La Base, à Lorient. (Le Télégramme/Théo Cartron)
Tous les Pen Duick étaient de sortie samedi 20 avril 2024. Mais à leur arrivée à La Base, à Lorient, seul l’un d’entre eux a fait retentir les applaudissements. À bord de Pen Duick VI, Marie Tabarly et son équipage étaient de retour d’un long périple. Le 10 septembre dernier, ils prenaient le départ de l’Ocean globe race, une course mythique, sur le modèle de la Whitbread, qui avait eu lieu 50 ans auparavant en 1973. Pen Duick VI avait d’ailleurs été construit pour l’occasion avec à son bord, à l’époque, Éric Tabarly. Huit mois après leur départ donc, retour à la maison avec en prime un bon résultat : la victoire en temps réel tout simplement.
Marie Tabarly, est arrivée à La Base de Lorient, samedi 20 avril 2024, à bord de Pen Duick, après avoir remporté la Global ocean race. (Le Télégramme/Théo Cartron)
« Ça nous touche de la voir revenir »
Les traits des équipiers sont tirés, mais la petite troupe a le sourire large jusqu’aux oreilles. Leur grosse veste de quart dénote avec le soleil resplendissant qui illumine La Base. Sur les quais et les pontons, des dizaines de personnes se massent pour voir l’arrivée. Certains sont là depuis déjà une heure lorsque les deux mâts de l’impressionnant voilier pointent le bout de leurs girouettes. « Il est vraiment beau », entend-on. À terre, Annie et Michel sont venus saluer la performance de la navigatrice : « Ça nous touche de la voir revenir », sourit Annie. Le nom de Tabarly résonne en eux, mais aussi celui de son bateau. « Les Pen Duick sont mythiques, ce sont des bateaux magnifiques ». Mais sur le ponton, il n’y en a pas que pour Marie. La famille de Clémence Tercinier, une des équipières, ne pouvait pas rater le retour de « Clem Doudou ». Pas une seconde d’hésitation, la tribu a embarqué depuis la Sarthe pour accueillir sa navigatrice à elle. « On est trop contents, elle est heureuse, donc on est heureux ».
Clémence Tercinier, une des coéquipières de Marie Tabarly, gardera à jamais le souvenir de cette course et un petit mot en plus. (Le Télégramme/Théo Cartron)
Marie Tabarly n’a pas perdu de temps pour remercier ses compagnons d’aventure qui se sont relayés entre les étapes. « On a un équipage à son image, il paraît, mais c’est un grand équipage de malade », a-t-elle lancé sous le rire de ses compagnons d’aventure. « Merci d’être venus les accueillir parce qu’ils ont fait un tour incroyable, le bateau a fait un tour incroyable ». Fière de sa performance, et de son Pen Duick, la skippeuse n’a pas hésité à charrier ses camarades skippeurs de la base. « Pour les Imoca, je ne sais pas s’ils m’entendent, on a fait une pointe de vitesse à 28,3 nœuds, les gars ! ». Les acclamations de la foule ont ensuite laissé place aux embrassades et aux retrouvailles. Place au repos désormais, pour peut-être repartir pour de nouvelles aventures, Marie Tabarly l’affirme : « des projets, j’en ai plein la tête ».
Pen Duick VI et son équipage sont arrivés à La Base de Lorient sur les coups de 17 h 15, samedi 20 avril 2024. (Le Télégramme/Théo Cartron)
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