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Avec son Imoca neuf à dérives droites, Jean Le Cam, qui en sera à son sixième Vendée Globe en novembre prochain, va prendre le départ de The Transat à Lorient. Peu de chance qu’il aille jusqu’à New York…
Après Le Retour à La Base, Jean Le Cam s’aligne sur la ligne de départ de The Transat. (Photo Marc Agnoly)
The Transat CIC (Lorient - New York), départ dimanche 28 avril
À Lorient La Base, c’est la deuxième fois que l’Imoca « Tout Commence en Finistère - Armor Lux » vient s’amarrer sur les pontons de Lorient La Base. La première fois, c’était en décembre dernier, à l’arrivée du Retour à La Base, course en solitaire qualificative pour le Vendée Globe. 32e et bon dernier de cette transat retour de la Jacques Vabre, Le Cam avait validé le premier volet de son parcours de qualification pour l’année 2023.
En 2024, il doit, selon le règlement du Vendée Globe, prendre le départ de l’une des deux transats qui figurent au calendrier, The Transat CIC ou la New York - Vendée. Il a choisi The Transat CIC, celle qui part de Lorient et arrive à New York : « C’est très bien que cette transat parte de Lorient », dit-il.
Pour autant, Jean Le Cam ne fait pas mystère de ses intentions sur cette course : « Je prends le départ et après, on verra… » Il ne traversera pas l’Atlantique Nord, ne prendra pas le départ de la New York - Vendée non plus. Peu de temps après le top-départ, il poussera la barre et mettra le cap sur sa base à Port-La-Forêt.
Le Cam a dit tout le mal qu’il pensait de ce système de qualification. « On a des sponsors finistériens, on a d’autres obligations, des opérations avec des enfants, des sorties avec nos partenaires, on veut aussi s’entraîner sereinement. Naviguer sans être dans des obligations permanentes, ce qui est insupportable. »
Jean Le Cam ne rejoindra pas New York. (Photo Marc Agnoly)
« On est super content du bateau »
Avec cinq participations au Vendée Globe dans son sillage, Jean Le Cam, 64 ans, entend se préparer comme il l’a toujours fait. En multipliant les sorties d’entraînement, en montant en puissance sans brûler les étapes : « Pour l’instant, on est super content du bateau ».
Un Imoca qui, rappelons-le, n’est pas, équipé de foils mais de dérives droites. Un monocoque signé David Raison, le « sister-ship » de « Stand as One » d’Éric Bellion.
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